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Exposition Réseau-Expo: "Rêve, rêverie"

Publié le dimanche 19 mai 2019 19:59 - Mis à jour le jeudi 6 juin 2019 18:38
Réseau Expo Rêve rêverie
Voici la dernière expo en provenance de l’artothèque d’Annecy de l'année constituée d'oeuvres de Sophal NEAK, Charlotte MANO, Amandine TOCHON, Sarah BATTAGLIA, Erro, Etienne PRESSAGER, Valerio ADAMI, Laurent SFAR, Olivier ALIBERT, Alfred COURMES.

"Rêve, rêverie"

Voici la dernière exposition en provenance de l’artothèque d’Annecy pour cette année. Elle a pour thème « Rêve, rêverie ». Une des fonctions de l’art est de nous transporter dans un ailleurs imaginaire, nous sortir de notre quotidien et nous faire voir le monde différemment, sous un jour nouveau.

Ainsi, les dix œuvres exposées proposent chacune à notre regard une vision surprenante du monde s’éloignant de la réalité, nous invitant à basculer du côté du rêve et de la rêverie, nous amenant à revoir notre vision du monde.

Parmi les œuvres exposées, on notera :

« Hang on 18 » de Sophal Neak. Sophal Neak est née au Cambodge en 1989. Elle est considérée comme l'un des talents émergents de la scène artistique cambodgienne. Cette photographie fait partie d’une série d’étranges portraits de jeunes adolescents au visage mystérieusement caché par de la végétation. Il s’agit en fait de jeunes campagnards pauvres vivant dans le village de Wat Po, dans la province de Takeo au sud de Phnom Penh, des adolescents qui pour la plupart n'ont pas pu poursuivre leurs études car l'école était trop éloignée de la rizière dans laquelle ils vivaient. Ces jeunes, qui sont pourtant l'avenir du pays, doivent, parce que le gouvernement ne s'intéresse pas à eux, quitter leur région d'origine, partir vers la ville, parfois vers la Thaïlande ou des pays plus éloignés. Sophal Neak précise « La société cambodgienne ne laisse aucune place à ces jeunes, c'est pourquoi je dissimule leur visage. Ils ne peuvent pas voir clairement les enjeux et la société elle-même ne les voit plus, ne les regarde plus. » (source : www.lesdoucheslagalerie.com/fr/artistes/presentation/2220/sophal-neak )

« Jeune femme en perruque, série Portraire » de Charlotte Mano. Des portraits semblables à des peintures, où les modèles sont sublimés par une ambiance bleutée et vaporeuse, le tout sans manipulations numériques. « Ma sensibilité me pousse naturellement vers l’humain, l’intime et plus largement la représentation. Je ne considère pas la photographie comme le réel, mais bien comme un médium de déréalisation. […] Je mets en forme des images mentales, des souvenirs, des apparitions. Voilà pourquoi on retrouve une esthétique vaporeuse, fantomatique ou parfois ésotérique. J’essaie de troubler le spectateur, de changer le propre de la photographie qui est de montrer ». (Source : blog.grainedephotographe.com/portraire-portraits-picturaux-photographe-charlotte-m... )

« Sans titre » d’Olivier Alibert: Les tableaux d’Olivier Alibert nous donnent à voir des images ou des objets qui fonctionnent comme des archipels de signes dispersés à la surface du tableau.
S’il fait de la peinture son moyen d’expression privilégié, il trouve ses sources dans les milliers d’images imprimées qui déclinent les objets de la société de consommation et forment ce monde artificiel «plus vrai que nature». […]. Dans cette masse impressionnante, il va en sélectionner un petit nombre pour disposer à la surface du tableau des suites sans histoire et des histoires qui auraient perdu leur fil. (Source : https://www.paris-art.com/olivier-alibert/ )

Bonne découverte